Viens Seigneur Jésus !

Témoignages Abonnement d’entraide Bonne Nouvelle

Nous recevons de nombreuses demandes de la part de missionnaires et d’aumôniers de prison, et nous ne sommes pas en mesure de les satisfaire toutes. Nous vous invitons à lire les témoignages ci-dessous qui montrent combien BONNE NOUVELLE est bienvenu parmi eux.

Aussi, si vous pouvez faire un abonnement d’entraide, nous comptons sur vous !

Des missionnaires écrivent à « Bonne Nouvelle »

Je viens encore cette année renouveler mon abonnement, que j’ai toujours reçu gratuitement grâce à la générosité de certains frères et sœurs charitables. J’exprime toute ma gratitude à toutes ces personnes qui m’ont ainsi soutenu. Qu’elles en soient remerciées et bénies !
Mon groupe de prière charismatique Siloë en profite aussi largement. « Bonne Nouvelle » est inestimable ! Nous en tirons un grand profit (enseignements, formation, approfondissement spirituel, connaissance des grands de l’Eglise, etc.). Nous priver d’un tel « père spirituel » serait une paralysie pour nous. Je viens encore solliciter le concours de personnes généreuses pour le renouvellement de notre abonnement, car mes moyens ne me permettent pas de souscrire financièrement à un abonnement.
Bon vent (Esprit Saint) à « Bonne Nouvelle » ! Fraternellement en Christ, Jean-Marie T. (Bamako-Mali)

Je viens solliciter une faveur: celle de nous faire abonner gratuitement. Et si cela n’était pas possible, nous envoyer les numéros déjà lus.
En effet, je suis prêtre de la paroisse Kanyabayonga et je m’occupe de la pastorale des jeunes. Et si je connais votre revue, c’est parce que j’étais aumônier des jeunes dans la paroisse cathédrale de Butembo qui la recevait. Votre revue m’aidait beaucoup. Elle nous nourrissait spirituellement et je pense qu’elle peut aussi aider les jeunes de Kanyabayongo à grandir spirituellement. Abbé Claude K. (Rép. Dém. du Congo)

Dans ce monde sur pied de guerre où nous vivons aujourd’hui, dans cette terre africaine où quotidiennement la hache de guerre est déterrée, un rayon de soleil de paix, de joie et d’espérance qu’amène le message de « Bonne Nouvelle » ne s’estime qu’à prix d’or. Parler de paix aujourd’hui est devenu comme esotérique chez nous. Quand des jeunes, loin de l’ambiance des JMJ, des « sessions de Beauraing », ne pensent qu’à manier allègrement le canon des fusils, les images de leurs semblables vivant sous d’autres cieux, gais et confiants, peuvent aider certainement à changer les idées. Votre revue, je serai toujours heureux d’en recevoir un numéro par la largesse de vos lecteurs. Josaphat W. (Rép. Dém du Congo)

Au nom de mon confrère Thaddée W. et de ma Communauté de Pères Mariens de l’Immaculée Conception, je vous remercie pour votre bimestriel « Bonne Nouvelle ». Nous avons beaucoup profité de votre revue dans notre renouveau de la vie chrétienne et dans notre travail pastoral à la Paroisse Mwange au Rwanda. Nous avons aussi notre maison de formation pour nos futurs confrères rwandais. En lisant votre revue, nous voudrions que nos postulants et novices puissent approfondir leur foi. P. André (Rwanda)

Je voudrais vous remercier pour les exemplaires de « Bonne Nouvelle » que vous nous envoyez gracieusement et qui nous aident beaucoup pour l’animation des différents groupes charismatiques. Nous avons fait une tournée dans les différentes paroisses du diocèse (du 26/12/01 au 7/01/02) avec deux responsables laïcs qui utilisent beaucoup les articles de votre revue pour les traduire en kinyarwanda. Le 17-18 janvier, notre paroisse de Gisenyi a été submergée par un flot de deux cent mille réfugiés venus de la ville de Goma toute proche (à deux kilomètres d’ici) qui fuyaient l’éruption du volcan Nyiragongo. Après une dizaine de jours, ils sont presque tous retournés à Goma, dans une grande misère et un grand désordre. Soixante mille d’entre eux n’ont plus de maison… Priez pour eux. P. Raymond D. (Gisenyi – Rwanda)

Je suis heureux de vous transmettre mes sincères sentiments de gratitude pour avoir tenu en considération ma demande d’abonnement gratuit. Je suis nommé aumônier de la jeunesse et je suis sûr que la revue « Bonne Nouvelle » me sera d’une grande utilité pour le renouveau spirituel des jeunes de mon diocèse. Abbé Jean-Bosco (Ruhengeri – Rwanda)

Je vous écris pour vous remercier de m’avoir réabonné. J’implore beaucoup de bénédictions pour le frère ou la sœur en Christ qui me prend en charge. Comme je vous l’avais dit, je suis professeur de religion dans un collège. Je suis un des responsables du mouvement du Renouveau Charismatique à Kamina. Le salaire que je gagne est ridicule et ne peut me garantir le réabonnement. Encore merci. Union de prière. Unbalo Mipanga (Rép. Dém. du Congo)

J’ai bien reçu votre aimable nouvelle concernant la revue « Bonne Nouvelle » que vous voulez bien continuer à nous envoyer : cinq numéros offerts par des lecteurs pour les missionnaires. Veuillez bien leur exprimer notre grande reconnaissance pour ce beau geste. Ainsi nous continuerons à nous réjouir de cet envoi très apprécié. Les Sœurs Bernardines (Rwanda)

Je viens vous exprimer ma reconnaissance pour votre revue, outil précieux de formation et d’encouragement. Depuis août 2000, Jésus me permet d’animer la paroisse Marie-Reine dans la grande cité de Kutu (30.000 habitants), avec l’aide de l’Esprit. Notre groupe du Renouveau se réunit chaque dimanche et compte environ deux cents participants. De votre revue, je suis le premier lecteur, mais ensuite, elle circule parmi ceux qui connaissent le français. Encore merci et que l’Esprit de Jésus vous fasse réaliser de grandes choses. Père Yves T. (Kutu-Rép Dém du Congo)

Je suis très reconnaissante de la revue « Bonne Nouvelle » que vous envoyez tous les deux mois. Je vous remercie de tout cœur. Elle me met en relation avec vous et aussi m’apprend des choses et surtout me met en relation avec Dieu. Sr M. Angèle R. (Madagascar)

Je suis vicaire à la Cathédrale d’Idiofa ; aumônier du Renouveau charismatique et professeur au Séminaire de notre diocèse. Toutes les revues ou les livres peuvent m’aider à grandir spirituellement comme chrétien et prêtre. Priez pour nous les congolais. Nous traversons des moments difficiles. Il m’arrive même de manquer de savon ou de nourriture. La vie est vraiment dure ici chez nous ; pas d’argent au diocèse, pas d’intentions de messes, pas de pécule. Un livre à lire, une revue peuvent me consoler et me faire oublier la faim. Ne manquez pas de nous porter dans vos prières. Abbé Raphaël N. (Rép. Dém. du Congo)

En ce jour de fête de l’Assomption de Marie, je viens vous dire un grand merci pour les revues de « Bonne Nouvelle » que je reçois régulièrement. Je l’apprécie beaucoup, ainsi que tout ceux et celles qui en bénéficient. Sr Marguerite L. (Cameroun)

 

Des prisonniers écrivent à « Bonne Nouvelle »

Messieurs, Je suis incarcéré à la Maison d’Arrêt de Bois d’Arcy et ai travaillé à l’Aumônerie pendant plus de trois ans. N’ayant pas la possibilité de m’abonner à « Bonne Nouvelle », je vous serais reconnaissant si vous pouviez m’abonner gratuitement. La prison c’est la privation de liberté mais aussi de moyens, c’est la suspension de ce qui est normal dans la vie d’une personne mais c’est le lieu de prédilection pour prier et être proche du Seigneur et surtout quand on a la chance d’avoir un aumônier comme le Père qui sait rendre vivante et présente, simplement, la parole de Dieu. Merci de l’attention que vous voudrez bien apporter à cette lettre. Denis (France)

Merci de vos bons vœux. Bonne année à toute l’équipe. Merci de tout cœur pour votre envoi de « Bonne Nouvelle » pour nos frères détenus. Toujours en union de prière. Simone C. (Visiteuse de prison à Paris)

Monsieur,
Depuis plusieurs années, je suis aumônier de la prison de Jamioulx. Je reçois vos revues « « Bonne Nouvelle » » pour les prisonniers. Je vous en remercie. Je les distribue à la chapelle chaque fois en semant à tout vent. Dieu fait le reste. Abbé Casimir

Monsieur, Vous m’avez fait parvenir gracieusement la « Bonne Nouvelle » pendant plusieurs mois et je vous en remercie. A travers ses articles j’ai trouvé le réconfort dont j’avais besoin en prison et elle m’a permis de reconsidérer ma vie face à l’Evangile. Non, il n’est jamais top tard et rien n’est irrémédiablement perdu. Libéré, j’ai été accueilli dans une communauté. J’ai enfin trouvé un sens à ma vie et je suis heureux parce que aimé de Dieu, aimé des hommes, moi qui étais rejeté, sans doute à juste titre par la société. La justice de Dieu n’est que pardon, amour et justification. Tout cela, c’est un peu à vous que je le dois et je vous en remercie. Michel B. (Belgique)

Chère Sœur M-O, J’ai bien reçu votre lettre, du fond du cœur, je vous remercie. Merci aussi pour la revue « Bonne Nouvelle », c’est très gentil. Vous savez, après 6 ans de prison, je ne vois pas pourquoi je devrais réagir en engendrant de la haine et la rancune, c’est ainsi chez certains détenus, ce que je trouve malheureux. La prison m’a beaucoup assagi. Je suis rentré à 20 ans. J’ai eu le temps de faire le point sur ma vie, sur mon passé et mon avenir. Mon passé, je ne saurais l’oublier … il m’arrive d’en pleurer! L’accoutumance à la drogue est une des pires choses de la vie qui peut arriver à tout être. Il est difficile d’en sortir. Moi, j’y suis arrivé, pourtant j’ai touché le fond. J’ai compris que la drogue ne mène à rien si ce n’est qu’en prison ou vers la mort. D’un côté, la prison m’a peut-être sauvé la vie, mais à quel prix! Pour mon avenir, je voudrais faire une formation et trouver du travail, retourner vivre chez ma mère avant de me trouver un logement. Trouver l’âme sœur et fonder une famille. C’est mon désir le plus grand. Et je veux aussi y arriver. Je veux prouver à tous ceux à qui j’ai fait du mal que je ne suis plus le même V. qu’ils ont connu. Avant de rentrer en prison, j’étais à la rue, rejeté de tous, et dans ces conditions, on ne peut que tourner mal. Je vivais de vols pour la drogue, ou plutôt, je survivais. J’en voulais à la terre entière de me laisser dans cet état. Je n’ai jamais eu une main tendue me proposant d’en sortir. J’étais très mal dans ma tête. J’ai tenté à plusieurs reprises d’en finir mais je n’y suis jamais arrivé. A présent, j’ai rétabli beaucoup de contacts, j’ai demandé pardon à beaucoup de monde, et beaucoup m’ont pardonné. Ma mère aussi. Maintenant, c’est à moi de montrer qu’ils ont fait le bon choix. Ma lettre s’achève déjà, j’espère qu’elle vous aura fait plaisir et que vous me répondrez. J’ai été enchanté de faire votre connaissance et espère que nous ferons un petit bout de chemin ensemble dans l’amitié. A très bientôt, j’espère. V.

Madame, Monsieur, Je suis Camerounais, orphelin de père et d’une maman fatiguée par le poids de l’âge et les travaux champêtres, fils aîné d’une famille de huit enfants, tous élèves et étudiants. Après mes études au Monastère bénédictin du Mont Fébé à Yaoundé, je suis entré dans la vie active qui ne m’a pas souri. Avec tout ce que j’ai pu faire, par manque de moyens financiers et d’une façon illicite, le produit de mon travail était perdu ailleurs (salaire piètre). En mai 2002, je fus condamné à une peine d’emprisonnement de quatre ans pour outrage à une autorité. Je suis chrétien, président de Caritas de la prison. A tous ceux qui m’ont aidé au niveau spirituel par la revue « Bonne Nouvelle », j’envoie mes remerciements. Que le Dieu tout-puissant vous comble de toutes ses bénédictions en abondance. André (Prison de Mfou – Cameroun)

Bien chers amis, A la prison de Garoua (Cameroun) dont je suis l’aumônier, (le dimanche matin, j’y célèbre la messe), un détenu a fait trente mois de prévention, sans être jugé : il était accusé de détournement dans son service, sans preuve… Finalement, on l’a libéré, au bénéfice du doute… Dans cette prison, il y a 900 à 1000 détenus : promiscuité, entassement des détenus dans les cellules, maladies, faim, etc.… La Sœur aumônière, infirmière, y est présente plusieurs matinées par semaine : elle aide l’infirmier, elle réconforte. Avec l’aide de la Caritas, elle peut apporter quelques médicaments… Une « soupe populaire » est préparée pour les plus nécessiteux ; une goutte d’eau dans la mer ! Régulièrement, je reçois 11 exemplaires de « « Bonne Nouvelle » » qui sont distribués à chaque cellule de prison… Je vous remercie beaucoup. Par ses articles riches, « « Bonne Nouvelle » » apporte un peu d’espérance, de foi, de paix aux détenus. Merci. C’est votre mission, c’est notre mission : donner l’espérance.
Fraternellement. Unis dans la prière. P. Marcel Pierre (aumônier)

Dans le nouveau Testament l’évangile selon Mathieu 13,44 : « Le Royaume des Cieux est semblable à un trésor caché dans un champ »
Voici ma version : Pourquoi ne serions-nous pas aussi cette perle rare qui pourrait être sauvée ?

Ici nous sommes comme les perles des huîtres.
Nous sortirons de nos coquilles
le jour où l’on viendra nous en arracher !
Si le monde ne s’était pas mis d’accord
pour dire que la perle valait d’être pêchée,
elle serait toujours au fond des mers…
Nous sommes pareils à ces perles,
nous valons la peine d’être sauvés,
de vivre une autre vie…
Mais y aura-t-il des pêcheurs ?

Non, nous ne sommes pas tous des barbares ou des assassins comme certains pourraient le croire ou le penser. Etre seul dans ce gouffre, c’est dur! Alors, une main tendue ou une petite lettre de soutien… pourquoi pas? Merci. X.

Amis lecteurs de « Bonne Nouvelle », Je suis détenu comme tant d’autres, à la différence cependant énorme que j’ai la chance d’avoir la foi ! Sans l’aide de Dieu, ma détention n’aurait aucun sens, alors que je rends grâce au Seigneur de m’avoir « offert » cette épreuve, d’ailleurs tout à fait méritée. Cette incarcération, c’est l’occasion d’appliquer les Evangiles « sur le terrain » et c’est bien plus difficile que de les écouter à la messe! Il n’y a rien de plus stimulant pour un chrétien, fut-il en prison, que de se mettre au service de ses frères. Plus ils sont déshérités, désarticulés, brisés, plus ils sont violents, haineux, plus il faut les aimer parce que, justement, ils sont ainsi à cause du manque d’amour. On ne naît pas délinquant, on le devient. Mais ne reste-t-on pas pour autant un enfant de Dieu ? Là où la justice et la prison échouent, réussissent la chaleur humaine et l’amour, mais combien il est difficile de voir sur ces visages rébarbatifs et dans ces regards haineux le visage du Christ. Et pourtant, nous chrétiens, ne devons-nous pas être encore plus proches d’eux, les soutenir, les aider à se remettre debout ? « O Seigneur, accorde-nous de voir nos fautes et de ne pas juger nos frères ! » Tous, il nous faut apprendre à vivre avec nos ombres et nos lumières, nos douceurs et nos révoltes, nos rires et nos larmes, notre passé et notre présent, mais sans l’aide de Dieu tout cela n’est qu’utopie ! Priez pour nous. P.