Viens Seigneur Jésus !

Notre histoire

Depuis 1973, un petit groupe de chrétiens s’est réuni au fil des semaines. Ils ont tourné leur coeur vers le Seigneur et l’ont imploré : « Viens, Seigneur Jésus, Marana tha ».

Leur soif a grandi, de semaine en semaine, et l’eau vive a commencé à sourdre dans chaque coeur, un filet de louange et d’amour fraternel. « Viens, Seigneur Jésus, Marana tha ».

Des digues ont été emportées et des barrages renversés. L’Esprit a enflammé les coeurs, s’est uni à sa communauté, pour appeler : « Marana tha, viens Seigneur Jésus ! »

La communauté a pris ce nom de « Maranatha », qui est une expression araméenne que nous trouvons dans l’Apocalypse et dans la Première Lettre aux Corinthiens. Il s’agit d’une courte prière employée par les premiers chrétiens s’adressant au Seigneur Jésus. Elle signifie : « Viens, notre Seigneur ! »

Les mois et les années ont passé, dans le désir du Seigneur, dans une écoute attentive et une disponibilité aux appels de l’Esprit. Par étapes, la communauté s’est constituée. Ils sont plus de 200 personnes à participer chacun à leur façon à la vie de l’ensemble. A l’exemple des premiers chrétiens, « ils sont assidus à l’enseignement des apôtres, à la communion fraternelle, à la fraction du pain et aux prières » (Actes 2,42). Ils vivent les événements et la croissance de la communauté avec ses joies et ses peines dans le Seigneur Jésus : des baptêmes, les engagements de toutes sortes, des mariages, des décès… Les personnes sont bien différentes : âge, profession et milieu. Mais elles ont accueilli le don que le Seigneur leur offrait : l’amour fraternel.

Dès le départ, ce don du Seigneur fut demandé et reçu dans la prière de louange. Pour toute chose, grâce est rendu à Dieu. La louange baigne chacun dans la foi confiante du pauvre, du petit.

Fraternité et louange : deux rails d’une même voie. Pas de louange vraie sans amour, pas de fraternité profonde de son louange du Seigneur. Fraternité et louange sont reçues comme un don, elles sont ressenties aussi comme un appel, une vocation.
 

I. Louer le Seigneur

« Dites  ensemble des psaumes, des hymnes et des chants inspirés, chantez  et célébrez le Seigneur de tout votre cœur » (Eph  5,19).

La prière a fondé la communauté. Nous avons entendu l’appel pressant à « rendre grâce … en tout temps et en tout lieu » (Eph 5,20) dans la prière commune comme de la prière personnelle.

 

II. L’amour fraternel

La louange du Seigneur nous guérit et nous rend plus fraternel. Nous avons nos faiblesses mais le seigneur nous donne de l’amour et de la fraternité.

La fraternité, un don de Dieu

Nous avons fait l’expérience bien souvent qu’il ne suffit pas de « décider » la fraternité ; il faut la « demander ». Elle est un don du Seigneur. Nous sommes tellement différents : général, ancien déserteurs, chômeurs, professeurs, infirmières, médecins, belges, français, congolais, italiens, espagnols, étudiants, vieux, jeunes, célibataires, mariés, marginaux. Un joli sac où le Seigneur secoue ses galets pour les polir ! Seul l’Esprit-Saint peut cimenter la communauté.

Des engagements sur mesure

Nous avons une vocation commune : attendre le retour de Jésus dans la louange et la vie fraternelle : « une seule âme et un seul cœur tendu vers Dieu » (St Augustin). Cependant les engagements particuliers sont très différents.

Des célibataires vivent dans des fraternités de style monastique où ils partagent tous : la prière, le toit, les biens… D’autres formes des fraternités plus souples, n’incluant pas la résidence commune. Le célibat comme le mariage sont vécus comme des engagements répondant à un appel. Il y a enfin ceux qui viennent chercher force et encouragement dans telle ou telle activité.

Les engagements au niveau de l’organisation et de la mission de la communauté sont eux aussi tous différents. À chacun son appel et sa générosité.

Un chemin à suivre

En entrant dans la communauté, chacun s’engage sur un chemin de louange et de fraternité à la suite de Jésus. Nous sommes appelés à donner toujours plus et à franchir des étapes.

Vacances communautaires

Depuis 1978, des membres de Maranatha se rassemblent chaque été pour une petite dizaine de jours de vacances, dans la louange et la vie fraternelle.
 

III . Partager la bonne nouvelle.

« Ne te tais pas…
Car j’ai un moins peuple nombreux dans cette ville »
(Actes 18,10).

C’est au centre de la ville de Bruxelles que la communauté est née et a grandi. Aller vers ce peuple nombreux est notre mission. Cet appel résonne de plus en plus fort.

Venez et voyez

Le premier travail de notre communauté est le témoignage de la vie fraternelle, principalement dans une liturgie ou jaillit la louange.